A tout seigneur tout honneur, c'est par la capitale de la Franche-Comté que s'amorce cette balade dans le Jura. La principale attraction de Besançon réside dans sa citadelle élaborée par l'incontournable Vauban. Située bien évidemment stratégiquement sur une colline, elle permet d'apprécier la boucle du Doubs qui protège la ville ainsi que les collines très boisées des environs.

La région ne dispose pas de marais salants mais d'eaux suffisamment saumâtres pour justifier la construction de salines à Arc-et-Senans. Si la faiblesse de production a stoppée l'exploitation, il subsiste un ensemble de bâtiments qui justifie pleinement l'adjectif "royales" de ces salines.

Autre construction impressionante des environs, le château de Joux, remanié bien sûr par Vauban. Protégé par un bastion placé sur la hauteur lui faisant face, il protège la voie d'accès à Pontarlier. En très bon état, on profite de son architecture (escalier en clef de voûte) et du panorama.

Si le Jura ne manque pas de forêts, il est aussi abondamment pourvu en eau. Cascades et lacs de toutes tailles et de toutes formes sont à disposition. Le record est détenu par le Hérisson qui, grâce à une agréable promenade boisée le long de son cours, présente une demie douzaine de cascades.

Mais le Jura se prête aussi aux ascensions. Entre autres, celle du Crêt de Chalam. Commencée doucement dans une prairie, elle se poursuit parmis les épicéas avant de s'achever en une pente assez raide. Et le matin de cette excursion, je dominais non seulement le paysage mais aussi les bancs de nuages bas non encore dispersés par la chaleur de la journée, ce qui donnait une sensation très impressionnante.

Le Jura côté ville est assez moyen, mais le Jura côté champ offre une large palette de promenades très accessibles et très agréables avec bois et cours d'eau.